Araignée cracheuse

Scytodes thoracica (Latreille, 1802)

Classe : Arachnida Ordre : Araneae Famille : Scytodidae Genre : Scytodes
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    observateurs

  • Première observation
    2014

  • Dernière observation
    2024
Filloleau Ludovic - Galli Martin - Giffon Pierre - Louvel Thiery - Mery Luc - Panisse Clement - Plana Baptiste - Reglade Michel Antoine - Spinner Louis - Thevenin Simon

Informations espèce

Distribution mondiale

Europe excepté au nord, Bassin méditerranéen

Caractères distinctifs, espèces

Taille - femelle : 4-5 mm, mâle : 3-4 mm.

Son corps est jaunâtre, parsemé de mouchetures brun-foncé. La forme du céphalothorax, très surélevée, est caractéristique. Les pattes, annelées, sont très fines. Il y a deux espèces du genre Scytodes en France, la seconde, S. velutina, plus méridionale, est de couleur plus sombre et présente des taches abdominales formant des bandes.

Milieux colonisés

Au Sud de son aire, l’espèce vit dans la nature : dans des amas de rochers, des tas de pierres, en landes, en garigues, en maquis. Au Nord de son aire, on la retrouve dans les maisons, plutôt dans les dépendances.

Chasse

L’espèce est active la nuit. On la voit se déplacer très lentement sur les murs. En cas de perception d’une proie à distance, elle soulève ses chélicères et, d’un mouvement vibré, projette à une distance de 1-2 cm un double jet d’une substance liquide qui englue la proie et la fait adhérer au substrat. Elle tire de ce comportement son nom d’araignée cracheuse. La proie immobilisée est ensuite approchée et mordue. La substance projetée est secrétée par la glande à venin, mais l’araignée dispose aussi d’un venin aux caractéristiques habituelles. L’araignée consomme la proie sur place, mais parfois la détache et l’entraîne avant de la consommer. Les proies peuvent être d’une taille bien supérieure à celle du prédateur et peuvent être aussi des araignées d’autres espèces.

Développement, cycle

On trouve des adultes des deux sexes presque toute l’année. Ils sont plus abondants au printemps. Le cycle semble long, de deux ans peut-être. Lors de la ponte, la femelle porte son cocon sous son corps, tenu par les chélicères à l’avant et les filières à l’arrière. Les œufs, au nombre d’une trentaine, sont retenus par des fils épars ne formant pas une couche de soie épaisse.

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Aranea thoracica Latreille, 1802 |

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