Pholque de Pluche

Holocnemus pluchei (Scopoli, 1763)

Classe : Arachnida Ordre : Araneae Famille : Pholcidae Genre : Holocnemus
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  • Première observation
    2000

  • Dernière observation
    2024
Barthélemy Eric - Blandenier Gilles - Cabrera Cédric - Cretin Sylvain - Encinas Lilian - Falke Claude - Filloleau Ludovic - Fouillade Maxence - François - Gasperini Maurice Annie - Gnagni Rudy - Jouvenez Gaëtan - Leblanc Olivier - Louvel Thiery - Mainguy Gaell - Pennec Renée - Polette Pierre - Pélissié Mathieu - Ricou Marius - Roguet Titouan - Sané Raphaël - Spaeth Estelle - Thevenin Simon - Weimer Robert

Informations espèce

Distribution mondiale

Sud de l’Europe, Bassin méditerranéen, Asie

Caractères distinctifs, espèces

Taille - femelle : 5-9 mm, mâle : 5-7 mm.

Grande araignée très reconnaissable à ses grandes pattes fines. Les yeux sont caractéristiques de sa famille avec huit yeux en trois groupes. Le corps est assez coloré, et la ligne médiane sombre du céphalothorax englobe le groupe oculaire, ce qui le distingue du Pholque phalangiste avec qui on pourrait le confondre. Il a été dédié à l’abbé Pluche, auteur du « Spectacle de la nature » au XVIIIème siècle, un des plus importants ouvrages de vulgarisation scientifique de son époque.

Milieux colonisés

L’espèce colonise des milieux naturels permettant de dresser sa toile : rochers, cactus, entrées de grottes, fossés. Elle est aussi présente dans les hangars, annexes d’habitations. On peut la trouver au soleil.

Chasse

L’espèce tisse une toile en nappe constituée d’un dôme suspendu par des fils de soutien. L’araignée se tient suspendue sous son piège. Elle capture des proies de types très différents : diptères, cloportes, autres araignées, … qui peuvent être aussi grandes qu’elle. Elle les emmaillote dans une large bande de soie, les déplace puis les dévore au centre de sa toile. Dérangée, elle vibre de haut en bas, devenant alors peu distincte.

Développement, cycle

Les adultes sont présents toute l’année. Le cycle n’est pas toujours soumis au climat saisonnier. Les deux sexes cohabitent longtemps sans agression apparente de la femelle sur le mâle. Dans les deux sexes, l’espèce présente, sur les chélicères un organe de stridulation (lyre) activé par le trochanter des pattes-mâchoires (peigne). Le rôle de cet organe ne semble pas avoir été étudié. La femelle porte son cocon dans les chélicères. Il est constitué d’une cinquantaine d’œufs entourés de quelques fils de soie. La femelle construit une très grande loge, de 7-8 cm de diamètre, constituée de soie lâche dans laquelle ses jeunes vont éclore et rester à ses côtés.

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Aranea pluchii Scopoli, 1763 |

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