Milan royal
Milvus milvus (Linnaeus, 1758)
- 3 636 observations
-
91
communes -
818
observateurs -
Première observation
1975 -
Dernière observation
2024
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Informations espèce
Il niche dans les bosquets d’arbres élevés ou dans le bocage mais s’alimente surtout en terrain découvert, cherchant ses proies dans la végétation basse. Il les détecte par des planés hauts ou des vols actifs bas à la manière des busards. Dans certaines localités, il a gardé son comportement urbain de charognard, mais en général, il habite maintenant dans des secteurs reculés et préservés des perturbations humaines.
Le Milan royal se nourrit de toutes sortes d’animaux vivants ou morts. La plupart des proies sont capturées par surprise mais il arrive qu’il poursuive en vol un insecte ou un oiseau. Il peut aussi dérober la proie d’autres oiseaux (Buse, Balbuzard, Héron, Corvidés…) ou encore piller un nid.
Moins grégaire que le Milan noir, il chasse surtout en solitaire. Il peut se regrouper en dortoirs importants (parfois plus de 100 oiseaux, toujours dans des arbres) mais s’observe isolément ou en petits groupes en journée, y compris en migration. Les aires sont très dispersées et généralement à plus de 1 km les unes des autres. Elles sont occupées à partir de février-mars, voire dès janvier pour les sédentaires. Les territoires des couples se chevauchent sans que des conflits soient remarqués. En présence de la ponte ou de jeunes oiseaux, le mâle défend les abords de l’aire contre ses congénères et tout autre prédateur potentiel. Il passe la nuit à proximité de la nichée, de même que la femelle lorsque les jeunes sont suffisamment grands.
L’unique ponte de 1 à 3 œufs est déposée en mars ou avril, selon la latitude. L’aire est placée à la fourche d’une branche et peut être réutilisée d’une année sur l’autre. C’est assez souvent un ancien nid de Grand Corbeau ou de Buse. Des herbes et de la laine de mouton sont ajoutées à la coupe de branchettes, parfois aussi des papiers et plastiques. La date d’envol des jeunes dépend de leur nombre et de la nourriture disponible. Les plus précoces se déplacent vers des branches attenantes à l’aire dès l’âge de 45 jours, mais s’envolent rarement avant le 50e jour. Certains ne décollent qu’au 70e jour.