Vautour fauve
Gyps fulvus (Hablizl, 1783)
- 1 245 observations
-
69
communes -
524
observateurs -
Première observation
1998 -
Dernière observation
2024
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Informations espèce
Il habite de préférence les régions accidentées chaudes. Les zones plus froides ou pluvieuses ne sont tolérées que s’il y trouve des conditions avantageuses de reproduction ou d’alimentation. Il a besoin de courants d’air ascendants pour se déplacer et monte ainsi jusqu’à 3 000 m et plus. Son rayon d’action est supérieur aux autres vautours européens.
Le Vautour fauve se nourrit de charognes de taille moyenne à grande (bétail, notamment), visant particulièrement les muscles et les viscères. La recherche est méthodique, les oiseaux d’une colonie exploitant le même secteur à portée de vue les uns des autres. Ils repèrent les carcasses à la vue, souvent par les mouvements d’autres oiseaux en vol ou au sol. Le long cou permet à la tête de pénétrer profondément dans les carcasses, tandis que les bords coupants du bec entaillent rapidement les parties molles. La langue possède en outre des séries d’épines pour maintenir et avaler les viscères.
Le Vautour fauve est grégaire. Il patrouille en solitaire mais se regroupe sur les carcasses et sur les falaises où il niche. C’est la seule espèce vraiment coloniale de vautour dans l’Ouest paléarctique. Les aires sont généralement bien espacées, à moins que la topographie du site n’impose un rapprochement des couples. Les activités de parade aérienne consistent en des vols élevés et des jeux de copie des mouvements du partenaire, les deux oiseaux volant très proches l’un de l’autre. Sur les carcasses, la dominance se fait plus selon le degré de faim que selon un rang social stable. Les oiseaux se nourrissent ensemble lorsqu’ils ont tous autant faim et que la carcasse est grande. Dans le cas contraire, des disputes parfois violentes éclatent et une hiérarchie s’établit alors. Les combats sont normalement courts et ritualisés, ne causant pas de blessures sérieuses.
Les colonies comprennent généralement 15 à 20 couples. L’aire est sur une corniche ou dans une grotte peu profonde, très rarement dans un vieux nid sur un arbre. Elle atteint 1 mètre de diamètre ; c’est une coupe nette dans un tas de branchettes, de plumes et d’herbe. L’œuf unique est déposé à partir de fin février. L’incubation dure une cinquantaine de jours et les jeunes sont volants peu avant à l’âge de 4 mois.