Busard Saint-Martin
Circus cyaneus (Linnaeus, 1766)
- 7 364 observations
-
97
communes -
1 026
observateurs -
Première observation
1974 -
Dernière observation
2024
Aix-en-Provence - Allauch - Alleins - Arles - Aubagne - Aureille - Auriol - Aurons - Beaurecueil - Belcodène - Berre-l'Étang - Boulbon - Cabannes - Cabriès - Cadolive - Carnoux-en-Provence - Carry-le-Rouet - Cassis - Charleval - Châteauneuf-les-Martigues - Cornillon-Confoux - Coudoux - Cuges-les-Pins - Éguilles - Ensuès-la-Redonne - Eygalières - Eyguières - Eyragues - Fontvieille - Fos-sur-Mer - Gémenos - Gignac-la-Nerthe - Grans - Graveson - Istres - Jouques - La Barben - La Ciotat - La Fare-les-Oliviers - Lamanon - Lambesc - Lançon-Provence - La Roque-d'Anthéron - Le Puy-Sainte-Réparade - Le Rove - Les Baux-de-Provence - Les Pennes-Mirabeau - Maillane - Mallemort - Marignane - Marseille - Martigues - Maussane-les-Alpilles - Meyrargues - Miramas - Mollégès - Mouriès - Noves - Orgon - Paradou - Pélissanne - Peynier - Peypin - Peyrolles-en-Provence - Plan-de-Cuques - Port-de-Bouc - Port-Saint-Louis-du-Rhône - Puyloubier - Rognac - Rognes - Roquefort-la-Bédoule - Roquevaire - Rousset - Saint-Antonin-sur-Bayon - Saint-Cannat - Saint-Chamas - Saintes-Maries-de-la-Mer - Saint-Estève-Janson - Saint-Étienne-du-Grès - Saint-Marc-Jaumegarde - Saint-Martin-de-Crau - Saint-Mitre-les-Remparts - Saint-Paul-lès-Durance - Saint-Pierre-de-Mézoargues - Saint-Rémy-de-Provence - Salon-de-Provence - Sénas - Septèmes-les-Vallons - Simiane-Collongue - Tarascon - Trets - Vauvenargues - Velaux - Venelles - Ventabren - Vernègues - Vitrolles
Informations espèce
Il habite toutes sortes de terrains ouverts, à tendance sèche et à couverture végétale basse (cultures, friches, landes, coupes forestières…). En hiver, il est souvent trouvé dans les cultures, prairies, landes et zones humides. La sélection de l’habitat est gouvernée par la disponibilité de la proie principale.
Le Busard Saint-Martin se nourrit surtout de petits oiseaux et rongeurs saisis par surprise. Il est le plus agile des busards européens et capture (notamment le mâle) plus de proies rapides – passereaux, en particulier – que ses congénères. Lorsqu’il chasse les campagnols, il se déplace lentement (environ 20-30 km/h) et ignore les oiseaux volants, tandis que lorsqu’il chasse les oiseaux, son vol de recherche peut dépasser les 40 km/h. Il arrive qu’il parasite d’autres oiseaux de proie tels que le Busard cendré, le Faucon crécerelle ou le Hibou des marais.
C’est un chasseur solitaire tout au long de l’année, qui peut s’assembler là où les ressources alimentaires abondent (rarement plus de 10 individus ensemble). En hiver, bien que moins sédentaire qu’en saison de reproduction, il tend à fréquenter un territoire individuel, au moins pendant quelques semaines. L’espèce est généralement monogame mais des harems se forment certaines années dans certaines populations. Lors des bonnes années à rongeurs, les nids, normalement très dispersés, peuvent être regroupés en colonies lâches, à quelques centaines de mètres les uns des autres. Le mâle commence à nourrir la femelle dès les premières étapes de construction du nid, puis l’approvisionne entièrement durant l’incubation et les premiers jours de la nichée. Les proies sont souvent passées à la femelle en vol, de façon spectaculaire et en criant.
Le nid est un amoncellement de végétation récoltée alentour (herbes, bruyères, joncs…) dont la hauteur varie selon les sites choisis (jusqu’à 45 cm dans les sites humides). Il est construit au sol dans la végétation épaisse. La ponte de 4 à 6 œufs (maximum 12, mais il peut alors s’agir d’une 2e couvée ajoutée à la 1ère) est déposée à partir de la fin-avril. L’incubation dure environ 1 mois et les jeunes s’envolent à l’âge de 32-42 jours, les mâles étant plus précoces que les femelles.