- 75 observations
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13
communes -
37
observateurs -
Première observation
1994 -
Dernière observation
2024
Cuges-les-Pins - Fos-sur-Mer - Fuveau - Grans - Istres - Miramas - Puyloubier - Saint-Antonin-sur-Bayon - Saint-Chamas - Saint-Martin-de-Crau - Saint-Rémy-de-Provence - Vauvenargues - Vitrolles
Informations espèce
Distribution mondiale
Europe, Afrique du Nord
Caractères distinctifs, espèces
Taille - femelle : 22-30 mm, mâle : 18-20 mm.
Il s’agit de très grandes espèces d’araignées-loups, caractérisées donc par leur disposition oculaire avec quatre grands yeux postérieurs. La couleur est très variable suivant les individus, du brun foncé au gris clair. Les chélicères et les pattes-mâchoires sont souvent plus ou moins orangées. Assez souvent, les pattes possèdent des taches noires contrastant avec le blanc de la face inférieure. La face ventrale est partiellement noire. Les jeunes ont une face ventrale abdominale, orange vif.
Il y aurait en France deux grandes espèces de ces Lycosidés, l’une aussi présente en Espagne : L. fasciiventris, l’autre plus orientale, L. tarentula, qui est la Tarentule italienne. La systématique de ces espèces a été revue très récemment. C’est pourquoi leur distribution respective est encore à préciser.
Le nom de Tarentule vient de celui de Tarente, ville située dans le « talon de la botte italienne » (région des Pouilles). La légende voulait que les conséquences de la morsure de cette araignée, qui était supposée provoquer une certaine léthargie puis la mort, pouvaient être combattues par une danse collective et énergique : la tarentelle. En réalité la morsure, si elle est possible, n’est pas grave et il est fort possible que cette danse très ancienne, issue du culte de Dieux antiques, ait pu autrefois, grâce à son obligation thérapeutique, contourner les interdits du clergé concernant les danses.
Pour les américains et, par extension, les anglo-saxons, les mygales sont nommées « tarantulas ». A ne pas confondre !
Milieux colonisés
L’espèce vit en terrains caillouteux, dans les pelouses sèches, les garrigues, …
Chasse
Les subadultes et la femelle creusent, la nuit, un terrier d'une vingtaine de centimètres de profondeur dont l'orifice circulaire atteint quelques centimètres de diamètre et est entouré souvent d’une collerette de soie ornementée de débris du milieu. La chasse a lieu à l’affût, à partir du terrier. Différents types d’animaux sont capturés, en général assez grands, tels des criquets, d’autres araignées, ....
Développement, cycle
Les mâles sont présents dès le début du printemps puis disparaissent en été. Les femelles, présentes toute l’année, sont plus abondantes en été et en automne. Le cycle semble durer plusieurs années. Les femelles pondent un gros cocon sphérique blanc qu’elles gardent attaché aux filières. Une fois éclos, les jeunes montent sur le dos de leur mère. Le jour, la femelle monte à la sortie du terrier et expose au soleil son cocon ou les jeunes. La dispersion a lieu au printemps.