Hypolaïs polyglotte
Hippolais polyglotta (Vieillot, 1817)
- 5 257 observations
-
81
communes -
689
observateurs -
Première observation
1974 -
Dernière observation
2024
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Informations espèce
Taille/poids :
Longueur totale : 13 cm. Poids : 7 à 17 g.
Diagnose :
Comme son espèce parente proche l’Hypolaïs ictérine Hippolais icterina, l’Hypolaïs polyglotte est un petit passereau dont l’aspect général ressemble à celui des rousserolles, avec une silhouette fine et une tête au front fuyant lui donnant un aspect pointu. La coloration générale est verdâtre pour le dessus et jaune pour le dessous. Les mâles chanteurs sont assez facilement observables, généralement au sommet des buissons et arbustes. On distingue alors un sourcil jaune, l’absence de « panneau » alaire et la longueur relativement modeste des ailes.
Détermination :
Délicate.
Espèces proches :
Sur le terrain, la distinction avec l’Hypolaïs ictérine est extrêmement délicate et dépend des conditions d’observation. L'ictérine présente des « panneaux » alaires, des pattes gris plomb et des ailes plus longues recouvrant une partie de la queue.
Période d’observation :
Mai à août-septembre.
Biologie-éthologie :
L’Hypolaïs polyglotte est un insectivore généraliste. Comme l’ictérine, elle chasse dans le feuillage et dans les herbes hautes en glanant les insectes sur la végétation.
Biogéographie et écologie :
La distribution mondiale est limitée au sud-ouest de l’Europe (Espagne, Portugal, France et Italie pour l'essentiel), ainsi qu’au nord du Maroc et de l’Algérie. L’Hypolaïs polyglotte effectue sa migration postnuptiale jusqu’au-delà du Sahara pour séjourner l’hiver en Afrique sud-sahélienne. Elle niche dans les milieux buissonnants avec arbres épars ou absents. Les jeunes parcelles forestières sont par exemple très appréciées. Dans les successions forestières, l’optimum se situe dans des stades plus jeunes que ceux occupés par l’Hypolaïs ictérine.