Fauvette à tête noire
Sylvia atricapilla (Linnaeus, 1758)
- 78 046 observations
-
119
communes -
1 962
observateurs -
Première observation
1975 -
Dernière observation
2024
Aix-en-Provence - Allauch - Alleins - Arles - Aubagne - Aureille - Auriol - Aurons - Barbentane - Beaurecueil - Belcodène - Berre-l'Étang - Bouc-Bel-Air - Boulbon - Cabannes - Cabriès - Cadolive - Carnoux-en-Provence - Carry-le-Rouet - Cassis - Ceyreste - Charleval - Châteauneuf-le-Rouge - Châteauneuf-les-Martigues - Châteaurenard - Cornillon-Confoux - Coudoux - Cuges-les-Pins - Éguilles - Ensuès-la-Redonne - Eygalières - Eyguières - Eyragues - Fontvieille - Fos-sur-Mer - Fuveau - Gardanne - Gémenos - Gignac-la-Nerthe - Grans - Graveson - Gréasque - Istres - Jouques - La Barben - La Bouilladisse - La Ciotat - La Destrousse - La Fare-les-Oliviers - Lamanon - Lambesc - Lançon-Provence - La Penne-sur-Huveaune - La Roque-d'Anthéron - Le Puy-Sainte-Réparade - Le Rove - Les Baux-de-Provence - Les Pennes-Mirabeau - Le Tholonet - Maillane - Mallemort - Marignane - Marseille - Martigues - Mas-Blanc-des-Alpilles - Maussane-les-Alpilles - Meyrargues - Meyreuil - Mimet - Miramas - Mollégès - Mouriès - Noves - Orgon - Paradou - Pélissanne - Peynier - Peypin - Peyrolles-en-Provence - Plan-de-Cuques - Plan-d'Orgon - Port-de-Bouc - Port-Saint-Louis-du-Rhône - Puyloubier - Rognac - Rognes - Rognonas - Roquefort-la-Bédoule - Roquevaire - Rousset - Saint-Andiol - Saint-Antonin-sur-Bayon - Saint-Cannat - Saint-Chamas - Saintes-Maries-de-la-Mer - Saint-Estève-Janson - Saint-Étienne-du-Grès - Saint-Marc-Jaumegarde - Saint-Martin-de-Crau - Saint-Mitre-les-Remparts - Saint-Paul-lès-Durance - Saint-Pierre-de-Mézoargues - Saint-Rémy-de-Provence - Saint-Savournin - Saint-Victoret - Salon-de-Provence - Sausset-les-Pins - Sénas - Septèmes-les-Vallons - Simiane-Collongue - Tarascon - Trets - Vauvenargues - Velaux - Venelles - Ventabren - Vernègues - Verquières - Vitrolles
Informations espèce
Cette fauvette est largement répandue de la plaine à la montagne, elle figure parmi les dix espèces d’oiseaux les plus contactées par le programme STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs). Considérée comme abondante et généraliste en France, on la trouve dans les forêts alluviales, les forêts de feuillus ou mixtes avec sous-étage, les milieux buissonnants ainsi que les parcs et jardins.
La Fauvette à tête noire se nourrit d’insectes et d’invertébrés qui constituent l’essentiel de son alimentation en période de nidification. Durant le reste de l’année elle est en grande partie frugivore.
Migratrices partielles, nos Fauvettes à tête noire peuvent selon la latitude et la rigueur de l’hiver hiverner sur place ou au contraire gagner l’Afrique du Nord ou au moins le bassin méditerranéen. Le midi de la France constitue une zone importante d’hivernage pour des populations issues des pays voisins comme l’Allemagne, mais une tendance à se diriger vers des quartiers d’hivernage plus proches situés en Europe de l’ouest a été aussi mise en évidence. La migration d’automne est sensible en septembre- octobre notamment, celle de printemps a lieu surtout en mars. Le chant du mâle, particulièrement mélodieux et se terminant par un motif en « forte », a fait l’objet de plusieurs études scientifiques relatives notamment aux dialectes.
Le nid est édifié en général à faible hauteur (< 2 m) dans la végétation. Le mâle participe à la construction du nid. La ponte comprend 4 à 6 œufs, couvés par les deux parents. Les oisillons éclosent au bout de 11 à 12 jours, et sont nourris par les deux parents. Ils prennent leur envol au bout de douze jours environ, l’élevage des jeunes pouvant se prolonger à l’extérieur du nid durant encore deux semaines voire plus.