Moineau friquet
Passer montanus (Linnaeus, 1758)
- 5 746 observations
-
69
communes -
783
observateurs -
Première observation
1977 -
Dernière observation
2024
Aix-en-Provence - Alleins - Arles - Aubagne - Aureille - Barbentane - Berre-l'Étang - Boulbon - Cabannes - Cabriès - Cassis - Charleval - Châteauneuf-le-Rouge - Châteaurenard - Cuges-les-Pins - Éguilles - Eyguières - Eyragues - Fontvieille - Fos-sur-Mer - Gardanne - Grans - Graveson - Istres - Jouques - La Ciotat - La Fare-les-Oliviers - Lamanon - Lambesc - Lançon-Provence - La Roque-d'Anthéron - Le Puy-Sainte-Réparade - Maillane - Mallemort - Marseille - Martigues - Mas-Blanc-des-Alpilles - Maussane-les-Alpilles - Meyrargues - Meyreuil - Miramas - Mollégès - Mouriès - Noves - Orgon - Paradou - Pélissanne - Peyrolles-en-Provence - Plan-d'Orgon - Port-Saint-Louis-du-Rhône - Puyloubier - Rognonas - Saint-Andiol - Saint-Cannat - Saint-Chamas - Saintes-Maries-de-la-Mer - Saint-Estève-Janson - Saint-Étienne-du-Grès - Saint-Martin-de-Crau - Saint-Mitre-les-Remparts - Saint-Paul-lès-Durance - Saint-Pierre-de-Mézoargues - Saint-Rémy-de-Provence - Salon-de-Provence - Sénas - Tarascon - Venelles - Vernègues - Verquières
Informations espèce
Il habite différents types d’habitats de basse altitude, tels que les milieux agricoles parsemés d’arbres, les alignements d’arbres au bord des routes, les vergers, les grands parcs et cimetières. La présence d’arbres n’est pas obligatoire, l’espèce utilisant volontiers les falaises rocheuses, les vieux murs, ou encore les nids d’Hirondelles de rivage. Il est fortement concurrencé par le Moineau domestique dans les habitats urbains.
Le Moineau friquet se nourrit de graines et d’arthropodes dont la proportion varie avec la saison et la disponibilité.
Il est sociable toute l’année et niche en colonies lâches, dont la taille dépend des ressources alimentaires et de la disponibilité en sites de nid. Ceux-ci peuvent être éloignés les uns des autres de près de 1 km. Après la reproduction, les oiseaux des colonies proches se rassemblent sur des territoires de 10 à 100 km2. Les meilleurs sites d’alimentation sont d’abord occupés par les premiers jeunes de l’année, rejoints en fin de saison par les adultes. Les couples sont monogames (polygamie occasionnelle avec des femelles veuves) et fidèles à vie. La formation du couple s’opère sur le site de nid, le mâle chantant en évidence à l’automne puis au printemps.
Le nid est normalement dans une cavité, sinon dans les fondations d’un gros nid de rapace, de héron, de cigogne ou de corvidé. Des nids ont été trouvés aussi directement posés sur les branches de conifères touffus ou d’aubépines. Ils ont la forme d’une sphère aplatie avec une entrée sur le côté. L’armature est faite de tiges, de radicelles et de feuilles. L’intérieur est garni de mousses, de laine, de poils et de plumes. Les 2 ou 3 pontes sont déposées entre mi-avril et juillet. Elles comprennent généralement 5 œufs (2 à 7, extrêmes 1 à 8), le nombre étant maximal lors de la 2e couvée. L’incubation dure 11 à 14 jours et les jeunes sont volants à l’âge de 15-20 jours.