Stéatode toxique

Steatoda paykulliana (Walckenaer, 1806)

Classe : Arachnida Ordre : Araneae Famille : Theridiidae Genre : Steatoda
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  • Première observation
    2021

  • Dernière observation
    2023

Informations espèce

Distribution mondiale

Sud de l’Europe, Bassin méditerranéen

Caractères distinctifs, espèces

Taille - femelle : 8-13 mm, mâle : 4-7 mm.

L’espèce est assez caractéristique par sa couleur noire et son corps munis de soies courtes qui la font paraître lisse. Seul son abdomen peut présenter d’autres couleurs, on voit souvent en France une tache abdominale dorsale très visible : jaune, orangé ou rouge. Il peut aussi exister sur l’abdomen une tache médiane claire aux bords sinueux. Ces couleurs d’avertissement sont liées à sa toxicité pour les vertébrés, ses prédateurs potentiels.

Milieux colonisés

L’espèce colonise des milieux chauds et secs, avec une végétation rare ou absente et présentant des trous ou fentes. Il s’agit de landes, de dunes, de rochers.

Chasse

L’espèce construit une toile constituée d’un réseau de fils solides, avec des points collants, qui s’entrelacent et divergent à partir d’un tube retraite caché dans le sol. Des terriers de Grillons champêtres sont parfois utilisés pour abriter la retraite. Les proies sont parfois très grandes et coriacées comme des grillons ou des coléoptères. L’araignée sort de sa retraite dès qu’une proie touche un des fils, englue la victime à distance dans de la soie puis la mord à une patte. Le venin fait rapidement son effet. L’araignée se retire ensuite avec sa proie dans la retraite.

Développement, cycle

Les femelles sont présentes une grande partie de l’année, les mâles seulement au printemps. Le cycle est annuel. Les mâles sont précoces, en mars-avril, puis disparaissent rapidement après une courte période de reproduction. Les femelles pondent dans leur tube retraite plusieurs cocons sphériques blancs. Ils comprennent une centaine d’œufs, enveloppés dans une soie floconneuse, chacun d’eux paraissant aussi grand que la femelle. L’espèce est aussi venimeuse pour ses prédateurs potentiels. En laboratoire, son venin peut tuer un rat et paralyse un lapin pendant quelques minutes.

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Theridion paykullianum Walckenaer, 1806

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles