Némusien (Le)

Lasiommata maera (Linnaeus, 1758)

Classe : Hexapoda Ordre : Lepidoptera Famille : Nymphalidae Sous-Famille : Satyrinae Tribu : Satyrini Genre : Lasiommata
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    observations

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  • Première observation
    2000

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Taille :

Adulte : 40 -50 mm

Diagnose :

Le mâle, le Némusien, a la base des ailes antérieures de couleur brun foncé et la moitié externe jaune orangé marqués d’un ocelle pupillé d’un ou de deux points blanc. Les ailes antérieures de la femelle, l’Ariane, sont fauve roussâtre jusqu’à la base. Sur le dessus de l’aile postérieure se trouvent deux ocelles pupillés de blanc et parfois un troisième petit ocelle noir. Le revers des ailes postérieures est marbré de gris avec des ocelles noirs pupillés de blanc et cerclés de jaune et de noir. La chenille est verte avec une bande dorsale sombre et deux bandes claires sur les côtés.

Détermination :

L'adulte est moyennement difficile à reconnaître.

Espèces proches :

Lasiommata maera peut être confondu avec Lasiommata megera qui possède une bande orange dans l’aire postdiscale sur le dessus de l’aile postérieure.

Période d’observation :

L’adulte est visible d’avril à octobre.

Biologie-éthologie :

Le Némusien et l’Ariane réalisent deux générations par an sauf en montagne où un seul cycle est possible. Les chenilles se nourrissent des feuilles des différentes graminées dont les Pâturins, les Bromes, les Brachypodes et les Fétuques. La femelle pond ses œufs un par un sur les feuilles des herbes vertes ou sèches. Les Némusiens sont territoriaux et chassent les rivaux et les Satyres (Lasiommata megera) qui s’approchent de trop près. Les mâles s’affrontent alors dans un vol caractéristique. 

Biogéographie et écologie :

Lasiommata maera est une espèce eurasiatique dont la distribution s’étend de la péninsule ibérique à la Sibérie. Espèce typique des pelouses rocailleuses de montagnes jusqu’à 2°600 m d’altitude, elle est également présente en plaine dans les prairies, les landes, les lisères de forêt et les parcs où elle est en régression.

D’après

Bellmann, H. (trad. Luquet, G.), 2013. Quel est donc ce papillon ? Les guides Nathan. Paris. 449 p.

Doux Y., Gibeaux C., 2007. Les papillons de jour d’Île-de-France et de l’Oise. Biotope, Mèze. Muséum national d’Histoire naturelle, Paris. 288 p.

Lafranchis, T., Jutzeler, D., Guilloson, J.-Y., Kan, P., Kan, B. 2015. La vie des papillons. Editions Diatheo. Montpellier. 751 pp.

Lafranchis, T. 2016. Papillons de France. Editions Diatheo. Montpellier. 351 pp.
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Lasiommata maera adrasta (Illiger in Rossi, 1807) | Lasiommata maera herdonia (Fruhstorfer, 1909) | Lasiommata maera maera (Linnaeus, 1758) | Papilio adrasta Hübner, 1824 | Papilio adrasta Illiger in Rossi, 1807 | Papilio hiera Fabricius, 1777 | Papilio maera Linnaeus, 1758 | Pararga maera monotonia Schilde, 1885 | Pararge hiera (Fabricius, 1777) | Pararge maera (Linnaeus, 1758) | Pararge maera herdonia Fruhstorfer, 1909 | Pararge maera leucocinia Fruhstorfer, 1908 | Satyrus hiera (Fabricius, 1777) | Satyrus maera (Linnaeus, 1758)

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