Sphinx Tête-de-Mort (Le)

Acherontia atropos (Linnaeus, 1758)

Classe : Hexapoda Ordre : Lepidoptera Famille : Sphingidae Sous-Famille : Sphinginae Tribu : Sphingini Genre : Acherontia
Chargement...

  • 34
    observations

  • 19
    communes

  • 32
    observateurs

  • Première observation
    2013

  • Dernière observation
    2024
Barrera Gael - Betencourt Quentin - Bost Sylvain - Cambon Laurence - Conan Sébastien - D'onofrio Patrice - Dapoigny Jade - Derry Nick - Dubois Stéphan - Fouchard Marion - Fouillade Maxence - Foxonet Hugo - Frey Fanny - Höhener Patrick - Jouvie Marc - Leblanc Olivier - Lemoine Vincent - Lescoche Françoise - Louvel Thiery - March Dylan - Marchas Anael - Mifsud Laurent - Motte Marylou - Paumier Jean-marc - Pelissier Robert - Ponelle Vincent - Rambert Diego - Ricou Marius - Roguet Véronique - Rouschmeyer Laurent - Seguinel Louise - Tolmos Gilbert

Informations espèce

Taille/poids :

Envergure : 90 - 130 mm.

Diagnose :

Le recto des ailes antérieures est brun-noir avec une suffusion discrète d'écailles grises. Celles-ci sont entrecoupées par quelques lignes noires, et dans la cellule discale est présent un point blanc. Le recto des postérieures ainsi que le verso sont jaunes avec une bande noire submarginale et une ligne noire postdiscale. L'abdomen et jaune/bleu entrecoupé au niveau des segments par des lignes noires. Enfin, ce qui le caractérise, le thorax possède un dessin jaunâtre en forme de tête de mort.

Détermination :

Facile, la distinction se fait aisément.

Espèces proches :

En France métropolitaine l'espèce ne peut pas être confondue.

Période d’observation :

Migrateur, les imagos sont pour la plupart observés de mai à juillet puis de fin août à octobre. Néanmoins, leurs mœurs vagabondes génèrent des observations souvent aléatoires.

Biologie-éthologie :

Cette espèce a une à deux générations par an selon la latitude et les conditions climatiques. En France, dans le Sud, ce sont les chrysalides qui passent l'hiver. Ailleurs, bien qu'enterrée sous terre (15 à 40 cm), la chrysalide ne semble pas résister au gel. Les imagos sont friands de miel et n'hésitent pas à pénétrer dans les ruches afin d'assouvir leur gourmandise. Pour se protéger des abeilles mécontentes, ils utilisent un camouflage chimique, émettent des sons, et font vibrer leurs ailes. Les plantes hôtes des chenilles sont variées et souvent toxiques. L’espèce affectionne tout particulièrement les Solanaceae, mais aussi les Oleaceae, les Verbenaceae, etc.

Biogéographique et écologie :

Afrotropicale, le Sphinx Tête-de-Mort est présent dans la plupart des pays du continent africain, à Madagascare, en Moyen-Orient jusqu'au Turkménistan, puis de la Turquie à l'Espagne le long des côtes méditerranéennes et de ses îles (Chypre, Corse, Sardaigne, Sicile, îles Canaries, Baléares, Crète, etc.). Ailleurs, à travers la quasi-totalité des pays de l'Europe, il s'observe en tant que migrateur, y compris en Islande, dans le sud de la Fennoscandie et dans l'Ouest de la Russie. Les papillons ont une très forte capacité de dispersion et sont capables de parcourir plusieurs milliers de kilomètres. En Suisse, le papillon à été observé à 3100 mètres d'altitude.

D'après :

Ligue suisse pour la protection de la nature (L.S.P.N.), 1999. Les Papillons et leurs biotopes. Espèces. Dangers qui les menacent. Protection. L.S.P.N. Pro Natura, Bâle, volume 2, 667 pp.
Les Sphingidae de France. Site Web : http://sphingidae-haxaire.com
Sphingidae of the Western Palaearctic : http://tpittaway.tripod.com/sphinx


Non renseigné pour le moment
Non renseigné pour le moment
Acherontia sculda Kirby, 1877 | Brachyglossa atropos (Linnaeus, 1758) | Sphinx atropos Linnaeus, 1758

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles