Meles meles (Linnaeus, 1758)
- 546 observations
-
80
communes -
208
observateurs -
Première observation
1975 -
Dernière observation
2021
Aix-en-Provence - Alleins - Arles - Aubagne - Aureille - Auriol - Barbentane - Beaurecueil - Bouc-Bel-Air - Boulbon - Cabannes - Cabriès - Cassis - Ceyreste - Charleval - Châteauneuf-le-Rouge - Châteaurenard - Cornillon-Confoux - Coudoux - Cuges-les-Pins - Éguilles - Eygalières - Eyguières - Fontvieille - Fos-sur-Mer - Fuveau - Gémenos - Grans - Graveson - Istres - Jouques - La Barben - La Fare-les-Oliviers - Lambesc - Lançon-Provence - La Roque-d'Anthéron - Le Puy-Sainte-Réparade - Les Baux-de-Provence - Mallemort - Marseille - Martigues - Maussane-les-Alpilles - Meyrargues - Miramas - Mouriès - Noves - Orgon - Paradou - Pélissanne - Peyrolles-en-Provence - Plan-d'Orgon - Port-de-Bouc - Port-Saint-Louis-du-Rhône - Puyloubier - Rognes - Rognonas - Roquefort-la-Bédoule - Roquevaire - Rousset - Saint-Antonin-sur-Bayon - Saint-Cannat - Saint-Chamas - Saintes-Maries-de-la-Mer - Saint-Estève-Janson - Saint-Étienne-du-Grès - Saint-Marc-Jaumegarde - Saint-Martin-de-Crau - Saint-Mitre-les-Remparts - Saint-Paul-lès-Durance - Saint-Rémy-de-Provence - Salon-de-Provence - Sénas - Septèmes-les-Vallons - Tarascon - Trets - Vauvenargues - Velaux - Venelles - Ventabren - Verquières
Informations espèce
Sa silhouette massive avec ces pattes robustes lui donne l'allure d'un petit ours. La tête est allongée, blanche avec une bande noir recouvrant les yeux allant du museau aux oreilles. Les oreilles ont un liseré blanc sur le contour et sont noires au milieu. Les pattes, semi-plantigrades, ont 5 doigts portant des griffes non rétractiles, très longues pour les pattes antérieurs. L'empreinte ressemble à celle d'un ourson. Le pelage dorsal est gris et les poils sont longs et raides. Le pelage du ventre et des pattes est noir. Le mâle est plus lourd que la femelle.
Il ne peut se confondre avec aucune autre espèce en France.
Nocturne, il passe sa journée au terrier et attend le crépuscule pour s'activer. Il commence alors à se toiletter et à nettoyer son terrier avant de partir à la recherche de sa nourriture. Il n'hiberne pas mais diminue son rythme d'activé en hiver. La maturité sexuelle est atteinte à 2 ans. L'accouplement a lieu de janvier à mars. Le développement de l'embryon est interrompu pendant 10 mois et ne reprend qu'en novembre-janvier. La gestation dure alors 2 mois. La femelle met bas une fois par an de 2 à 7 jeunes en février-mars. Les blaireautins s'émancipent vers 4 mois mais restent dans leur clan. Ils peuvent vivre jusqu'à 15-20 ans.
Omnivore, il se nourrit d'insectes, de petites mammifères, de batraciens, de charognes mais aussi de fruits, de céréales... Néanmoins, le ver de terre reste l'aliment qu'il consomme le plus.
Bien qu'il habite des milieux très variés (bocages, landes ou prairies), les endroits boisées restent sa préférence. Il peut se retrouver jusqu'à 2000 m. d'altitude. Il gîte dans des terriers qu'il aménage lui-même. Ceux-ci sont composés de nombreuses chambres tapissées de végétaux et reliées entre elles par tout un réseau de galeries. Le terrier principal compte plusieurs entrées et est occupé par l'ensemble du clan. Le blaireau occupe aussi occasionnellement des terriers dit secondaires qui sont plus petits et ne compte qu'une ou deux gueules. Les blaireaux forment des clans territoriaux pouvant compter de 5 à 8 adultes plus les jeunes.
Référence : HENRY C., LAFONTAINE L., MOUCHES A., 1988. Le Blaireau (Meles meles L., 1758). Société française d’Etude et de Protection des Mammifères (SFEPM). Encyclopédie des carnivores de France, n°7. 35p.