Muscardin
Muscardinus avellanarius (Linnaeus, 1758)
Chargement...
- 4 observations
-
3
communes -
3
observateurs -
Première observation
1986 -
Dernière observation
2022
Informations espèce
Taille :
Poids :
Description :
Détermination :
Simple.
Espèces proches :
Période d’observation :
Biologie-éthologie :
Biogéographie et écologie :
6-9 cm plus 6-8cm pour la queue (adulte).
Poids :
Variable suivant la période de l'année, d'une vingtaine de grammes au printemps (sortie de l'hibernation), jusqu'à 40 g avant de rentrer en profond sommeil (hibernation).
Description :
Petit rongeur (le plus petit Gliridé), le Muscardin est gros comme une souris, avec une queue aussi longue que le corps. Appelé aussi « Rat d'or », il est caractérisé par un pelage d'un brun orangé éclatant sur le dos, avec un ventre plus clair, chez l'adulte. Sa queue est longue et touffue sans être pour autant très fournie. Il est d’un aspect « boule de poils », avec une tête arrondie, munie de deux petites oreilles rondes, de longues vibrisses et de gros yeux noirs et globuleux. Ses pattes, particulièrement adaptées à la vie arboricole, sont pourvues de longs doigts préhensiles, avec les membres antérieurs pouvant pivoter latéralement à angle droit.
Détermination :
Simple.
Espèces proches :
Le rat des moissons Micromys minutus (Pallas, 1771) qui se distingue du Muscardin par sa taille (le plus petit rongeur d'Europe), par sa longue queue glabre (comme chez les souris ou les rats), son museau plus allongé et de petits yeux...
Période d’observation :
Le Muscardin est nocturne et il hiberne (comme les autres Gliridés), ce qui en fait un animal particulièrement difficile à observer. Sur une année, il est possible de l'observer de mai à octobre (préférentiellement la nuit) ; le reste de l'année, il est en léthargie.
Biologie-éthologie :
Le Muscardin s'accouple de mai à août, la femelle peut mettre bas de deux portées annuelles (une en juin, l'autre en juillet-août), après une gestation d'environ 25 jours, chacune constituée généralement de 3 à 7 jeunes. Il habite les milieux denses en végétation, tels que les ronciers, les haies, les taillis touffus... C'est dans ce type de milieu, que le Muscardin va, en été, construire un ou plusieurs nids sphériques (composé de feuilles, d'herbes...) notamment utilisés pour l'élevage des jeunes. Quand l'hiver arrive, le Muscardin rentre en léthargie, dans un nid d'hiver placé sur ou sous le sol. Animal nocturne et sédentaire, il se nourrit majoritairement de végétaux (feuilles, bourgeons, fleurs, baies, fruits…), notamment de noisettes dont il raffole. Il arrive aussi qu’il se nourrisse de matière animale (œufs, insectes…).
Biogéographie et écologie :
Le Muscardin est une espèce plutôt septentrionale, présent dans une grande partie de l’Europe et moins fréquent dans les zones méditerranéennes (absent de la péninsule ibérique). Il est inféodé aux bois de feuillus ou mixtes, avec ronciers, taillis, buissons, fréquentant davantage les forêts feuillues caducifoliées tempérées.
Non renseigné pour le moment
Non renseigné pour le moment
Mus avellanarius Linnaeus, 1758
|
Muscardinus avellanarius pulcher Barrett-Hamilton, 1898
|
Muscardinus avellanarius zeus Chaworth-Musters, 1932