Doryphore (Le)
Leptinotarsa decemlineata (Say, 1824)
Classe :
Hexapoda
Ordre :
Coleoptera
Famille :
Chrysomelidae
Sous-Famille :
Chrysomelinae
Tribu :
Doryphorini
Genre :
Leptinotarsa
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- 6 observations
-
2
communes -
2
observateurs -
Première observation
2016 -
Dernière observation
2023
Louvel Thiery
-
Pelissier Robert
Informations espèce
Taille :
8-12 mm.
Diagnose :
Très convexe, presque hémisphérique jaune, thorax visible avec des dessins noirs variables, élytres avec chacun cinq lignes noires, en plus de la suture qui forme une onzième ligne noire. Pattes et dessous du corps jaune et noir. Larve molle, à pattes apparentes, rouge/orangée avec des points noirs.
Facilité d’identification :
Facile
Espèces proches :
On ne peut pas confondre cette espèce. Il n’existe aucune autre espèce en France qui soit ronde, convexe et jaune avec des lignes noires.
Périodes d’observation :
Printemps et été, pour l’adulte et la larve (parfois aussi l’automne pour cette dernière).
Biologie/Ethologie :
L’adulte comme la larve mangent les feuilles des Solanacées, particulièrement celles de la Pomme-de-terre dont elle est connue et identifiée comme un ravageur. Cette espèce est originaire des montagnes d’Amérique du nord où elle vivait originellement sur quelques plantes sauvages de la famille des Solanacées, notamment Solanum rostratum Dun, sans jamais pulluler. La plantation en Amérique du Nord de la Pomme-de-terre (Solanum tuberosum L., 1753), une plante d’Amérique Centrale, a provoqué un changement opportuniste de l’écologie du Doryphore, qui s’est mis à pulluler sur ces cultures dès le début de 19ème siècle. Il est détecté pour la première fois en Europe en Allemagne, à Cologne, en 1877, probablement transporté depuis les Etats-Unis avec des denrées. Les foyers d’implantations sont à peu près maîtrisés jusqu’en 1900 où l’espèce est rencontrée pour la première fois en France, dans les Pyrénées, puis dans le Bordelais en 1922. Il a depuis conquis toute l’Europe. Malgré l’utilisation d’insecticides chimiques depuis les années 50 en agriculture moderne, l’espèce se maintient, notamment sur des espèces sauvages comme la Morelle douce-amère (Solanum dulcamara L., 1753) ou la Morelle noire (Solanum nigrum L., 1753), plantes sur lesquelles elle ne pullule jamais comme sur la Pomme-de-terre.
A noter que la grande Famine en Irlande, entre 1845 et 1852, et antérieure à l’arrivée du Doryphore, et ne peut lui être imputé comme c’est souvent le cas dans la littérature. Cette famine est due à une politique alimentaire monoculturuale combinée à un champignon, le Mildiou de la Pomme-de-Terre (Phytophtora infestans (Mont.) de Bary), qui détruisit toutes les cultures, privant la population de son unique source de subsistance.
Biogéographie :
Cosmopolite.
D'après: Auber, L. 1960. 1960. Atlas des Coléoptères de France. Tome II. Boubée, Paris. 274 pp.
8-12 mm.
Diagnose :
Très convexe, presque hémisphérique jaune, thorax visible avec des dessins noirs variables, élytres avec chacun cinq lignes noires, en plus de la suture qui forme une onzième ligne noire. Pattes et dessous du corps jaune et noir. Larve molle, à pattes apparentes, rouge/orangée avec des points noirs.
Facilité d’identification :
Facile
Espèces proches :
On ne peut pas confondre cette espèce. Il n’existe aucune autre espèce en France qui soit ronde, convexe et jaune avec des lignes noires.
Périodes d’observation :
Printemps et été, pour l’adulte et la larve (parfois aussi l’automne pour cette dernière).
Biologie/Ethologie :
L’adulte comme la larve mangent les feuilles des Solanacées, particulièrement celles de la Pomme-de-terre dont elle est connue et identifiée comme un ravageur. Cette espèce est originaire des montagnes d’Amérique du nord où elle vivait originellement sur quelques plantes sauvages de la famille des Solanacées, notamment Solanum rostratum Dun, sans jamais pulluler. La plantation en Amérique du Nord de la Pomme-de-terre (Solanum tuberosum L., 1753), une plante d’Amérique Centrale, a provoqué un changement opportuniste de l’écologie du Doryphore, qui s’est mis à pulluler sur ces cultures dès le début de 19ème siècle. Il est détecté pour la première fois en Europe en Allemagne, à Cologne, en 1877, probablement transporté depuis les Etats-Unis avec des denrées. Les foyers d’implantations sont à peu près maîtrisés jusqu’en 1900 où l’espèce est rencontrée pour la première fois en France, dans les Pyrénées, puis dans le Bordelais en 1922. Il a depuis conquis toute l’Europe. Malgré l’utilisation d’insecticides chimiques depuis les années 50 en agriculture moderne, l’espèce se maintient, notamment sur des espèces sauvages comme la Morelle douce-amère (Solanum dulcamara L., 1753) ou la Morelle noire (Solanum nigrum L., 1753), plantes sur lesquelles elle ne pullule jamais comme sur la Pomme-de-terre.
A noter que la grande Famine en Irlande, entre 1845 et 1852, et antérieure à l’arrivée du Doryphore, et ne peut lui être imputé comme c’est souvent le cas dans la littérature. Cette famine est due à une politique alimentaire monoculturuale combinée à un champignon, le Mildiou de la Pomme-de-Terre (Phytophtora infestans (Mont.) de Bary), qui détruisit toutes les cultures, privant la population de son unique source de subsistance.
Biogéographie :
Cosmopolite.
D'après: Auber, L. 1960. 1960. Atlas des Coléoptères de France. Tome II. Boubée, Paris. 274 pp.
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Doryphora decemlineata Say, 1824
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